Le collectif «Les chercheurs d'air» vient de publier sa première analyse des données collectées jusqu'à maintenant dans le cadre de son projet de science collaborative sur la qualité de l'air à Bruxelles. Le collectif a identifié plusieurs points noirs dans la capitale.
De février à avril, période étudiée par le collectif, la concentration moyenne de particules fines était de 11,03 µg/m3, légèrement au-dessus de la valeur moyenne recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé, qui est de 10µg/m3 (sur base annuelle).
La moyenne journalière recommandée (25µg/m3) a été dépassée une ou deux fois au niveau de 21 capteurs et plusieurs capteurs ont enregistré des concentrations absolues dépassant 100µg/m3, soulignent les «Chercheurs d'air». «Il est à noter qu'il y a un écart entre la moyenne d'un jour en semaine et d'un jour de week-end, la concentration étant plus élevée, en moyenne, les jours de week-end», ajoutent-ils.
«Le projet de science citoyenne 'Les chercheurs d'air' montre ainsi qu'il est possible, avec des moyens très limités, d'identifier de nouveaux éléments qui permettront de mieux comprendre, et ainsi de mieux combattre, la pollution de l'air à Bruxelles», estime le collectif.
Les chercheurs d'air est un projet de science collaborative qui vise à mieux comprendre la pollution de l'air due aux particules fines (PM2.5 et PM10) à Bruxelles. 400 bénévoles ont rejoint le collectif. Les participants au projet disposent de capteurs "Luftdaten" développés en collaboration avec l'université de Stuttgart.