Le sémaglutide, un agoniste du GLP-1 initialement introduit pour gérer la dysglycémie, entraîne à la fois une perte de poids et une réduction du nombre d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE) chez les patients diabétiques. L’étude de phase 3 SELECT a en effet montré que l’administration sous-cutanée hebdomadaire de sémaglutide à 2,4 mg réduisait les MACE de 20% par rapport au placebo dans une population de 17.604 patients atteints d’une maladie cardiovasculaire athérosclérotique et en excès pondéral (IMC ≥ 27kg/m²) mais non diabétiques.
Chez les patients atteints de novo d'insuffisance cardiaque avec fraction d'éjection réduite (HFrEF), les traitements interventionnels et médicaux actuels permettent d’améliorer considérablement la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG). Cependant, malgré les recommandations récentes pour la mise en œuvre précoce et progressive du traitement médical, son optimisation peut nécessiter de nombreuses semaines pour augmenter progressivement les doses des médicaments. Les données récentes montrent que le sous-dosage est encore fréquent au cours des premiers mois. Très souvent, un traitement optimisé et stable n’est pas instauré dans les 90 jours qui suivent le diagnostic, et le potentiel de remodelage inverse du VG n'est probablement pas complètement utilisé à la fin de cette période.
Si la transplantation cardiaque constitue une option très utile dans l’insuffisance cardiaque avancée, le nombre de donneurs ne suffit malheureusement pas à combler complètement les besoins. Le cœur artificiel pourrait constituer une alternative. Qu’en est-il exactement? La réponse de Walter Droogné (Cardiologie, UZ Leuven), à l’occasion du 38e congrès annuel de la Belgian Society of Cardiology (BSC, février 2019).
Les patients souffrant d’insuffisance coronarienne bénéficient d’un traitement multidisciplinaire incluant, entre autres, médication, éducation, accompagnement psychologique, modifications du régime alimentaire et sevrage tabagique. Toutefois, la plus grande et la plus importante partie du programme de revalidation cardiaque consiste en l’entraînement physique structuré...
Google a développé deux algorithmes couplés à un programme d'intelligence artificielle. L'un sera destiné à dépister les maladies cardio-vasculaires par un examen des yeux, l'autre pourra dépister une maladie oculaire à partir d'un cliché.
Plusieurs études récentes ont documenté une diminution des morts subites chez les insuffisants cardiaques enrôlés dans des essais évaluant l'impact de diverses molécules interférant avec le tonus sympathique et le système rénine-angiotensine-aldostérone.
Dans l’insuffisance cardiaque aiguë, plus le diurétique de l’anse est administré tôt, moins la mortalité intra-hospitalière est élevée.
Nous n'en sommes pas là, mais une étude canadienne vient renforcer la notion d'excès de risque d'insuffisance cardiaque (IC) chez les sujets ayant fait une pneumonie.
L’échographie en trois dimensions a-t-elle une valeur ajoutée dans le positionnement de la sonde ventriculaire chez les insuffisants cardiaques traités par resynchronisation?
Une équipe japonaise a revu les données de la célèbre étude BARI 2 (Bypass Angioplasty Revascularization Investigation in type 2 diabetes) pour apprécier l'impact des β-bloquants sur la morbi-mortalité.
Une étude de cohorte prospective canadienne riche de près de 5.000 cas de pneumonies communautaires documentées entre 2000 et 2002 a recherché l'influence de cette infection sur le risque ultérieur d'insuffisance cardiaque.
Un taux d’albumine ≤3,5g/dl est un facteur prédictif indépendant d’insuffisance cardiaque et de mortalité intra-hospitalière chez les patients admis pour syndrome coronarien aigu.
Le diabète a un impact délétère sur l’évolution de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée, sur le plan clinique et échocardiographique, ainsi qu’en termes d’incidence des événements.
Une étude de phase 2B montre que l’Ixmyelocel-T, comparé avec un placebo, est susceptible de diminuer de manière significative le taux d’événements dans l’insuffisance cardiaque avancée.
Le principe d’ouvrir un shunt interauriculaire gauche-droit dans l’insuffisance cardiaque avec diminution de la fraction d’éjection ne semble pas dénué de sens. L’approche pourrait même être utile dans certains cas d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée.
La cardiomyopathie du péri-partum et la cardiomyopathie dilatée idiopathique partagent des variants tronqués du gène de la titine.
Une étude cas-contrôle a permis de quantifier le risque d’insuffisance cardiaque dans le diabète de type 1.
L'effet inotrope délétère initial des β-bloquants existe-t-il vraiment et cela justifie-t-il que l'on prive les sujets ayant une insuffisance cardiaque systolique de ce traitement qui a par ailleurs fait ses preuves?
Outre les avancées pharmacologiques et relatives aux devices, le télé-monitoring des paramètres vitaux avec support téléphonique pourrait contribuer à diminuer le risque d’hospitalisation et de décès.
Une cardiotoxicité des anthracyclines est observée chez près d’1 patient sur 10. Son identification et son traitement précoces sont déterminants en termes de récupération de la fonction cardiaque.
La valeur prédictive de la pression pulsée observée dans l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite est-elle retrouvée dans l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée?
Une analyse post-hoc d’EXAMINE semble indiquer que l’alogliptine n’est pas associée à une augmentation du risque d’insuffisance cardiaque chez les patients diabétiques de type 2 avec antécédent récent de syndrome coronarien aigu. Quelques données chiffrées et les commentaires de deux experts.
Les patients BPCO admis pour insuffisance cardiaque aiguë sont exposés à un risque accru de décès après avoir quitté l’hôpital. Leur traitement devrait être optimisé.
Une normalisation de la fraction d’éjection des insuffisants cardiaques traités par resynchronisation (CRT) avec défibrillateur implantable pourrait faire envisager un «downgrading» en faveur d’une resynchronisation par stimulateur.
Dans l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée, une dysfonction ventriculaire droite assombrit le pronostic. «It is time to look at heart failure with preserved ejection fraction from the right side.»
L’obésité est considérée comme un facteur de risque indépendant d’insuffisance cardiaque, mais, une fois l’insuffisance apparue, elle est associée à une réduction de la mortalité.
D’après une communication du Dr Nicolas Girerd (Nancy, France) lors du Congrès annuel de La Société Francophone de Diabétologie (Paris, mars 2014) Les recommandations européennes définissent clairement la stratégie thérapeutique de l’insuffisance cardiaque. Il est légitime de se demander si elles nécessitent une adaptation pour la population des patients diabétiques. L’analyse des résultats des études en fonction de la présence ou non d’un diabète chez les patients inclus permet d’apporter une réponse à la question. Published ahead of print.
La chimiothérapie par anthracycline se complique fréquemment d’une décompensation cardiaque, avec un taux de survie à 5 ans qui dépasse rarement 50%. Ces patients doivent donc être suivis de près, sans que l’on ne puisse malheureusement prédire lesquels sont plus à risque...
La présentation des recommandations 2012 a constitué le point d’orgue du dernier Heart Failure Congress de l’European Society of Cardiology. Cette nouvelle mouture évoque les innovations en termes de traitements médicamenteux, d’algorithmes décisionnels et de technologies.
La chimiothérapie des cancers a sérieusement évolué au cours des dernières années, octroyant une place croissante aux associations potentialisantes ainsi qu’aux thérapies dites «ciblées». Cette évolution permet de traiter les malades plus longtemps, sur plusieurs «lignes» de chimiothérapies successives, y compris pour les plus âgés. Ce qui a eu pour corollaire l’apparition de nouveaux effets indésirables, en particulier cardiaques, et dont la physiopathologie plus compliquée nécessite une prise en charge fine et appropriée. Résumé des présentations de Josep Tabernero (Oncologie, Barcelone) et Thomas Suter (Cardiologie, Berne) au congrès ESMO (European Society for Medical Oncology) à Milan.
Le choix entre ces deux options peut s’avérer délicat. Les données de la littérature et les recommandations internationales n’apportant pas de réponse claire et tranchée à toutes les situations, le bon sens clinique est souvent déterminant.
En mai dernier, l’équipe cardio-chirurgicale du site hospitalier de Mont-Godinne, dirigée par les Drs Antoine Guédès et Michel Buche, en collaboration étroite avec les services d’anesthésie-réanimation et de radiologie, a implanté avec succès, par voie endovasculaire veineuse fémorale, une endoprothèse valvulaire (Sapiens XT-Edwards) dans une bioprothèse valvulaire tricuspidienne sténosante (Transfemoral Percutaneous Valve-in-Valve Implantation for a Failed Tricuspid Bioprosthesis). Il s’agit d’une première intervention de ce type en Belgique et d’un deuxième cas rapporté dans le monde après celui réalisé à Paris par l’équipe de l’hôpital Bichat.
VCP Vol. 30 N° 1
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