«La plupart des collègues trouvent que quatre ans pour une révision d’une recommandation, c’est trop long. La science évolue à une telle vitesse que nous avons du mal à suivre.» Le Docteur Tom De Potter, cardiologue-électrophysiologiste au centre de cardiologie de l’hôpital OLV d’Alost, a ainsi donné le ton durant l’entretien que nous avons eu au sujet des nouvelles recommandations européennes sur la fibrillation auriculaire.
Des sous-groupes spécifiques de la population – notamment les personnes âgées et celles qui présentent des comorbidités sous-jacentes – continuent de courir un risque accru de Covid-19 sévère, représentant la majorité de la charge en termes de morbidité et de mortalité qui sont associées à cette infection. Différents organismes comme l’OMS, les CDC et l’Agence européenne des médicaments recommandent donc que ces personnes reçoivent une première dose de rappel, voire d’une deuxième, 12 mois après la vaccination précédente.
Une étude menée à la Mayo Clinic indique que la moitié des décès liés à une procédure utilisée dans la prise en charge des troubles du rythme survient après une implantation.
La fibrillation auriculaire (FA) clinique se définit par un épisode électrocardiographique (ECG) de 30 secondes au moins de rythme R-R totalement irrégulier, sans présence d’ondes P distinctes, et associé aux symptômes typiques de FA (palpitation, dyspnée, vertiges, précordialgies, syncope ou état pré-syncopal). Il existe cependant des épisodes de FA asymptomatiques ou cliniquement silencieux...
Deux ECG par semaine, réalisés via un smartphone et télétransmis à un centre expert, permettraient d’accélérer le diagnostic de fibrillation auriculaire (FA) chez les plus de 65 ans, avec le potentiel de réduire les accidents vasculaires cérébraux liés à la FA en instaurant plus tôt le traitement prophylactique.
… à condition de ne pas en abuser!
La survenue d’une FA chez les patients admis aux soins intensifs avec sepsis est fréquente et augmente le risque de décès.
ABC, HAS-BLED ou ORBIT… Quel score choisir dans la prédiction du risque de saignement chez les patients en fibrillation auriculaire candidats à un traitement anticoagulant?
La durée du diabète et le contrôle glycémique ont-ils une influence sur le risque d’accident vasculaire ischémique chez les patients ayant une fibrillation auriculaire?
De nouvelles données publiées dans le New England Journal of Medicine invitent à un enthousiasme… que d’aucuns s’attachent à tempérer.
Les fins d'année sont traditionnellement l'occasion de jeter un coup d'œil dans le rétro. Nous nous sommes donc penchés sur le top 10 de l'année écoulée des éditeurs de Journal Watch Cardiology, une émanation du prestigieux New England Journal of Medicine. Et nous avons eu la joie de constater que nous ne nous étions pas trop mal débrouillés puisque seules deux études publiées en 2015 dans le NEJM avaient échappé à notre vigilance.
Est-il utile d’opter pour une cardioversion électrique précoce dans la fibrillation auriculaire persistante?
L'analyse des données des 9511 sujets enrôlés dans la Framingham Heart Study entre 1958 et 2007 fait le tri en ce qui concerne les causes possibles de l'augmentation de prévalence de la fibrillation auriculaire.
L'hyperthyroïdie est un facteur de risque établi de fibrillation auriculaire. En revanche, l'impact des taux de TSH et de thyroxine se situant dans les limites de la normale sur le risque de fibrillation auriculaire n'est pas précisé.
Après présentation lors du congrès annuel 2014 de l'European Society of Cardiology, les résultats de l’étude STAR AF II sont publiés dans le New England Journal of Medicine. Rappel des faits.
Chez les sujets de 75 ans ou plus, le traitement de la fibrillation auriculaire par ablation permet de maintenir le rythme sinusal dans un pourcentage élevé de cas, avec en prime une réduction de l’incidence des accidents vasculaires cérébraux et de la mortalité.
VCP Vol. 30 N° 1
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