Le 1er août est la Journée mondiale du cancer du poumon. À cette occasion, la Fondation contre le Cancer rappelle l'importance d'un diagnostic précoce - près de 70% des cas sont diagnostiqués à un stade trop avancé - et de traitements encore plus efficaces.
En Belgique, le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer, avec 5.716 décès en 2021. Il s'agit du deuxième cancer le plus fréquent, tant chez l'homme que chez la femme, avec 9.410 nouveaux cas en 2022, selon des chiffres de la Fondation Registre du cancer.
Mais la survie à 5 ans de ce cancer n'est que de 29%, ce qui est faible, rappelle la Fondation, et en partie dû à des diagnostics trop tardifs. En effet, pour 68% hommes et 65% femmes, le cancer du poumon est détecté au stade 3 et 4, déjà métastasé.
Alors que le nombre de nouveaux diagnostics diminue chez les hommes (-1,3%), il augmente chez les femmes (+3,8%).
Par ailleurs, la Fondation continue aussi à combattre le tabagisme, "facteur de risque numéro un" de la maladie. Les fumeurs, ex-fumeurs et personnes exposées au tabagisme passif sont concernés. Plus de 8 cancers du poumon sur 10 sont causés par le tabagisme.
Les facteurs environnementaux tels que les particules fines ou le radon ou des expositions professionnelles aux substances polluantes augmentent aussi le risque de développer la maladie. Enfin, les antécédents familiaux sont aussi à prendre en compte.
Des symptômes doivent alerter tels qu'une toux persistante ou qui s'intensifie, l'apparition d'un essoufflement, des douleurs thoraciques, du sang lorsqu'on tousse, une respiration sifflante.
En matière de piste de traitement, la Fondation contre le Cancer soutient un projet de recherche visant à identifier des patients atteints de cancer du poumon qui pourraient être traités par immunothérapie. Il est mené à l'Institut Jules Bordet.