European Respiratory Society Annual Congress: welcome to Vienna

01.09.2012 au 05.09.2012

European Respiratory Society Annual Congress: welcome to Vienna

Les sessions scientifiques du congrès de la European Respiratory Society ont débuté ce dimanche 2 septembre à Vienne. Cette réunion est une des plus importantes pour le pneumologue. Le nombre des communications orales (4.739), des posters (4.844) et des sessions (500) suffit pour en attester. Par la variété des sujets abordés, ce congrès s’adresse aussi bien aux cliniciens, aux chercheurs et de manière générale à tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des affections respiratoires. L’oncologie thoracique et l’infectiologie respiratoire ont acquis au cours de ces dernières années une place de plus en plus importante. Nous nous intéresserons notamment à quelques interventions de nos compatriotes.

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Compte-rendus du congrès

European Respiratory Society Annual Congress: welcome to Vienna

On vit une époque formidable

23 septembre 2012

Vive le progrès? Certes, mais ce n’est pas sans risque de santé pour nos poumons. Ce qu’indiquent clairement plusieurs études épidémiologiques présentées au cours de l’ERS. Mais plutôt que de crier haro sur le baudet, essayons plutôt de tirer les bonnes conclusions et d’aiguiser notre vigilance pour réduire le risque et dépister à temps, conclut Klaus Rabe, président du comité scientifique de l’édition 2012.

European Respiratory Society Annual Congress: welcome to Vienna

Aspects auto-immunitaires de la BPCO

04 septembre 2012

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un syndrome hétérogène associé à des anomalies des réponses immunitaires inflammatoires des poumons à des particules nocives et de gaz. La fumée de cigarette active les cellules immunitaires innées telles que les cellules épithéliales et les macrophages en stimulant les récepteurs de l’immunité innée (pattern recognition factor), que ce soit directement ou indirectement par l'intermédiaire de la libération de débris (hsp, mRNA ADN) de cellules mourantes (inflammation tissulaire, stress oxydatif...)(damage-associated molecular patterns) (=«soi altéré ou induit»). Les cellules dendritiques activées induisent des réponses immunitaires adaptatives englobant les CD4+ Th1 et Th17, les CD8+ cytotoxique et des cellules B, qui conduisent au développement de follicules lymphoïdes sur un fond d'inflammation chronique. Les infections virales et bactériennes peuvent non seulement causer des exacerbations aiguës de la BPCO, mais aussi amplifier et alimenter l'inflammation chronique de la BPCO stable via des «molécules portées par les agents microbiens et viraux» (pathogen-associated molecular patterns)(= «non soi microbien»). Une interview (en anglais) du Pr Guy Joos.

European Respiratory Society Annual Congress: welcome to Vienna

Des souris et des hommes

04 septembre 2012

Les travaux scientifiques du Pr Guy Brusselle sont renommés et ont été largement récompensés, notamment par un ERS COPD Research Award en 2010. Bon nombre de ces recherches sont menées sur des modèles murins. Dans cette interview (en anglais), le Pr Brusselle revient sur les avantages, mais aussi les inconvénients, de recourir à la souris pour étudier les différents aspects de la physiopathogénie de la bronchopneumopathie chronique obstructive.

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Le point sur le syndrome de détresse respiratoire aiguë

04 septembre 2012

Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une forme très sévère de défaillance pulmonaire aiguë, consécutive à une altération de la perméabilité capillaire, avec de profondes répercussions systémiques. Les progrès réalisés durant les 10 dernières années, tant au niveau de la compréhension physiopathologique que de la prise en charge ventilatoire de ces patients, ont permis une réduction significative de la mortalité, qui reste cependant élevée. En cas de survie, les séquelles sont importantes et débordent largement le seul cadre respiratoire, avec un handicap fonctionnel réel. L’évolution de l’hypoxémie a une valeur pronostique plus importante que sa sévérité au moment de l’admission hospitalière. Il n’existe pas de traitement spécifique du SDRA. Le traitement par corticostéroïdes, la sédation profonde, l’emploi de curarisants peuvent être requis dans les formes sévères, mais peuvent également laisser des séquelles physiques. Une interview du Pr Jean-Louis Vincent.

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