Le congrès Heart Failure 2016 s'est tenu à Florence du 21 au 24 mai dernier.
Morceaux choisis.
La fibrillation auriculaire est une comorbidité fréquente de l'insuffisance cardiaque qui va de pair avec un surcroît de mortalité constaté à la fois dans les formes à fraction d'éjection réduite et préservée. La supériorité de l'ablation par radiofréquence sur l'amiodarone a récemment été démontrée dans l'étude AATAC (L Di Biase et al.) présentée lors de l'ACC 2016. Cette étude menée sur 203 sujets atteints de FA persistante et ayant une fraction d'éjection <40% montre que globalement, chez les sujets avec fraction d'éjection réduite, la procédure d'ablation est plus complexe et les récidives d'épisodes arythmiques plus fréquents, ce qui contribue à générer de nouvelles procédures… mais le jeu vaut la chandelle.
Déjà grave lorsqu'elle se développe chez un individu par ailleurs sain, l'insuffisance cardiaque voit son pronostic encore aggravé lorsqu'existent des comorbidités.
Que les apnées de leur syndrome soient de type obstructif ou central, l'existence même de ce syndrome constitue un facteur évident de mauvais pronostic chez les insuffisants cardiaques.
Une étude menée sur près de 12.000 patients montre qu'un insuffisant cardiaque adulte (18 à 60 ans) sur trois qui a été hospitalisé pour son insuffisance cardiaque ne reprend pas le travail.
Selon des données portant sur près de 25.000 sujets, endéans les 4 ans d'un premier infarctus, un survivant sur 4 développe une insuffisance cardiaque.
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